Hockey Boxers de Bordeaux vs Spartiates de Marseille

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Boxers de Bordeaux vs Spartiates de Marseille

Les Boxers de Bordeaux accueillent les Spartiates de Marseille ce vendredi à Mériadeck (20 h 15) pour un match qui promet d’être encore une bataille acharnée entre deux équipes qui ne cessent de s’affronter avec intensité depuis la saison dernière. « Nous avons vécu une belle série contre eux (victoire en quart de finale lors du match 7), et cette année, la dynamique est la même. Ce sont des matchs très intenses, avec beaucoup de physique. Ce sont des duels intéressants à jouer », explique le défenseur bordelais Kévin Dusseau.

L’impact physique sur le mental

Formé à Rouen et doté de solides mensurations (1,87 m pour 96 kg), Dusseau connaît parfaitement l’importance de l’impact physique : « Cela fait partie du hockey de montrer son impact physique. Cela implique de finir ses mises en échec, d’être dur sur l’homme, d’être hargneux et de ne rien lâcher. » Une approche qui avait porté ses fruits lors du premier match de la saison à Mériadeck, où les Bordelais avaient triomphé en prolongation après un match marqué par de nombreux accrochages et pénalités des deux côtés (3-2). Le 29 novembre dernier, revanche des Spartiates, qui s’étaient imposés sur un but dans les derniers instants de la rencontre (2-1).

« Jouer physique a également un grand impact sur le mental », poursuit Dusseau. « Même si ce n’est pas forcément une charge violente, être rude empêche l’adversaire de développer son jeu. Cela entraîne souvent plus d’erreurs dans ses passes. Et si un joueur prend une grosse charge, inconsciemment, il hésitera un peu plus à aller chercher le palet dans les coins. »

Un adversaire en difficulté

S’imposer physiquement pourrait permettre aux Boxers de retrouver leur identité de jeu, un aspect essentiel pour Olivier Dimet et ses hommes. Bien que les Bordelais enchaînent les victoires depuis quelques matchs, leurs performances restent parfois en deçà des attentes. « Nous sommes déterminés à retrouver notre jeu, prévient Dusseau. Il nous faut être plus compacts, défendre à six avec Quentin (Papillon, le gardien), et attaquer à cinq. Jouer physique peut nous donner de la confiance, c’est évident. »

Du côté marseillais, la situation est plus délicate. Les Spartiates arrivent à Bordeaux en proie au doute, n’ayant remporté qu’un seul match depuis leur victoire contre les Boxers le 29 novembre. Comme souvent en période de crise, une équipe se recentre sur les fondamentaux : intensité et domination physique. « Ce sont les clés pour gagner un match de hockey », conclut Dusseau. « Si nous ne gagnons pas nos duels, que ce soit un contre un le long de la bande ou lors des mises en échec, il est rare de gagner des matchs. » Il ne reste plus qu’à le prouver sur la glace.

Hockey Ducs d’Angers 3-2 Boxers de Bordeaux