Coupe de France Boxers de Bordeaux 1-2 Bruleurs de Loups

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Boxers de Bordeaux 1-2 Bruleurs de Loups

L’aventure en Coupe de France s’arrête en huitièmes de finale pour les Boxers de Bordeaux. Opposés aux redoutables Brûleurs de Loups de Grenoble, tenants du titre, les Bordelais ont échoué de peu (1-2) mardi soir à la patinoire Mériadeck. Malgré une fin de match sous haute pression, les Girondins n’ont pas su renverser la meilleure équipe actuelle du championnat, portée par un gardien en état de grâce.

Une domination tardive, mais stérile

Il aura fallu attendre les quinze dernières minutes pour voir les Bordelais imposer un pressing constant sur les Isérois. Avec 26 tirs tentés contre seulement 3 pour Grenoble dans ce laps de temps, les hommes d’Olivier Dimet ont tout donné pour recoller au score. Mais face à Matija Pintaric, infranchissable avec 50 arrêts au compteur, leurs efforts sont restés vains.

Ce scénario laisse des regrets aux Boxers, qui ont une fois de plus été confrontés à leur manque d’efficacité offensive. Un constat difficile à accepter face à une équipe grenobloise qui a, de son côté, fait preuve d’un réalisme clinique.

Bordeaux démarre fort

Dès le coup d’envoi, le ton était donné : l’intensité et l’engagement physique étaient au rendez-vous, comme lors de leur affrontement en championnat trois jours plus tôt (victoire de Grenoble 3-6). Après un début de match rythmé, marqué par quelques réparations nécessaires sur la glace et les équipements, les Boxers prenaient les devants.

À la 9e minute, le jeune Antoine Ragot (21 ans), prêté par Tours, inscrivait son premier but sous les couleurs bordelaises. Bien servi par Rambelo, il trompait Pintaric pour donner l’avantage à son équipe (1-0). Bordeaux maîtrisait alors les débats, mais Grenoble n’allait pas tarder à réagir.

Grenoble renverse la situation

Dès le deuxième tiers-temps, les Brûleurs de Loups profitaient d’une supériorité numérique pour égaliser. Alexandre Bachelet, laissé trop libre, trouvait la lucarne et remettait les compteurs à zéro (1-1, 25’34’’). Ce but relançait complètement les visiteurs, tandis que la tension montait d’un cran sur la glace.

Malgré les efforts de Quentin Papillon, auteur de plusieurs arrêts spectaculaires pour maintenir son équipe à flot, les Isérois prenaient l’avantage quelques minutes plus tard. Nicolas Hardy, parfaitement servi, ne tremblait pas devant le portier bordelais et donnait l’avantage à Grenoble (1-2, 31’46’’).

Des occasions manquées et une muraille grenobloise

Les Boxers ont eu leurs opportunités pour égaliser, mais la réussite leur a cruellement fait défaut. Une frappe de Salonen s’écrasait sur le poteau (35e), tandis que Jevpalovs, après un joli numéro technique, voyait son dernier geste échouer. Bordeaux ne parvenait pas à concrétiser ses offensives, laissant Grenoble s’appuyer sur une organisation défensive irréprochable.

Comme lors de leur duel en championnat, les Bordelais ont passé une grande partie de la rencontre à courir après le score. Une inefficacité offensive face à une équipe aussi solide que Grenoble leur aura coûté cher, malgré une prestation honorable.

Fin de l’aventure pour Bordeaux

Les Boxers, éliminés en quarts de finale l’an dernier, quittent cette fois la compétition au stade des huitièmes. Un nouvel échec face à une grosse écurie, qui souligne les difficultés bordelaises à concrétiser face aux meilleures équipes du championnat.

Les hommes d’Olivier Dimet devront vite se remobiliser pour la suite de la saison, avec l’objectif de corriger leur manque de réalisme pour mieux figurer en Ligue Magnus.

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