Hockey Un projet pour lutter contre la violence

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Un projet pilote pour contrer la violence dans les arénas de l’Estrie

Un projet pilote visant à lutter contre la violence dans les arénas sera lancé la saison prochaine dans la ligue simple lettre Orford—Saint-François. Si l’initiative est couronnée de succès, elle pourrait être adoptée par d’autres ligues.

La ligue de hockey mineur de l’Estrie prend des mesures significatives pour éliminer les comportements inacceptables sur et en dehors de la glace, y compris l’agressivité dans les gradins, l’intimidation des arbitres et les bagarres entre joueurs. Des sanctions pourraient être imposées non seulement aux joueurs et entraîneurs, mais aussi aux spectateurs, notamment les parents.

Dès la saison prochaine, un nouveau règlement sera instauré dans la ligue simple lettre Orford—Saint-François. Ce règlement imposera des conséquences plus sévères aux joueurs impliqués dans des bagarres. Les spectateurs, souvent des parents, pourront être exclus de l’aréna en cas de comportements irrespectueux ou agressifs.

Ghislain Héroux, directeur général de Hockey Magog, considère la dernière saison comme la pire depuis qu’il dirige l’organisation depuis 13 ans. « Il y a eu une augmentation des propos déplacés et de l’émotivité dans les estrades. Des coups disgracieux sont donnés sur la glace. Il faut des règles plus strictes pour envoyer des messages forts et protéger nos jeunes, » explique-t-il.

Actuellement, un joueur impliqué dans une bagarre reçoit une suspension de deux matchs. Avec le nouveau règlement, il sera suspendu pour 10 parties, et en cas de récidive, jusqu’à la fin de la saison.

Avertissements pour les parents

Les arbitres joueront également un rôle clé dans le respect de ce nouveau règlement. Ils pourront émettre des « codes rouges » aux spectateurs et entraîneurs pour des comportements irrespectueux. Après trois infractions, un parent pourra être exclu de l’aréna pour le match suivant.

Jean-Philippe Sylvain, ancien arbitre de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ), voit d’un bon œil ce projet pilote. « Cela peut augmenter le sentiment de sécurité pour les officiels qui auront ce levier pour s’assurer que les gens ne vont pas trop loin, » déclare-t-il.

Bien que ce nouveau règlement soit d’abord mis en place localement dans la ligue simple lettre Orford—Saint-François, il est possible que d’autres ligues de la région et du Québec adoptent cette initiative.

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