NHL Clap de fin pour les Coyotes de l’Arizona

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Clap de fin pour les Coyotes de l’Arizona

Les Coyotes de l’Arizona ont tiré leur révérence dans la LNH cette semaine, leur départ marquant la fin d’une ère tumultueuse. La franchise a été acquise par les propriétaires du Utah Jazz et est sur le point d’être relocalisée à Salt Lake City. Cependant, l’histoire des Coyotes n’est pas encore tout à fait terminée, car une renaissance pourrait être envisagée dans les années à venir. Retour sur le parcours d’une équipe qui, bien qu’ayant rarement atteint les sommets, a toujours su rester accrochée.

Leur logo emblématique représentant un coyote tenant une crosse de hockey, dessiné dans un style inspiré des « kachinas », ces petites poupées de bois de la culture amérindienne, ne sera désormais plus arboré, du moins pour un certain temps.

La NHL a approuvé le déménagement des Coyotes vers Salt Lake City, dans l’État de l’Utah, après qu’ils aient été rachetés pour la somme de 1,2 milliard de dollars par Ashley et Ryan Smith, déjà propriétaires du Utah Jazz depuis 2020. Initialement intéressés par une nouvelle équipe d’expansion dans le hockey sur glace, ils ont finalement hérité des Coyotes, suite à une offre du Commissaire de la Ligue, Gary Bettman, découragé par la situation de la franchise et de son propriétaire.

Cette franchise, sans grand palmarès, a traversé une histoire mouvementée. À l’origine, les Jets de Winnipeg, fondés en 1972 dans la WHA, ont rejoint la LNH sept ans plus tard. Malgré leur localisation dans une grande ville canadienne, les Jets ont rencontré des difficultés financières et n’ont jamais brillant sur la glace. Leur déménagement à Phoenix en 1996, rebaptisés Phoenix Coyotes puis Arizona Coyotes en 2014, visitait à conquérir un nouveau marché prometteur pour la LNH, malgré le manque de tradition hockeyistique dans cet État désertique.

Malgré des débuts encourageants avec plusieurs apparitions en séries éliminatoires dans les premières années et la présence de joueurs talentueux comme Keith Tkachuk, Jeremy Roenick et le gardien russe Nikolai Khabibulin, les Coyotes n’ont jamais réussi à se siffler au sommet de la ligue. En 2009, la franchise a même déclaré faillite, étant prise en charge par la NHL pendant quatre ans avant d’être vendue à plusieurs reprises par la suite.

Leur situation s’est davantage compliquée avec des problèmes de logement. Depuis 2003, les Coyotes jouaient à Glendale, mais des loyers impayés ont conduit la municipalité à ne plus souhaiter accueillir l’équipe. Malgré des tentatives infructueuses pour trouver une nouvelle résidence à Tempe, Mesa ou Scottsdale, les Coyotes ont dû se contenter d’une patinoire universitaire plus petite ces deux dernières années.

Maintenant, la franchise se dirige vers Salt Lake City, une ville qui envisage d’accueillir les Jeux Olympiques d’hiver de 2034. Avec une patinoire de 14 000 places au Delta Center, la ville serait bien équipée pour recevoir une équipe NHL. Pendant ce temps, Alex Meruelo, le dernier propriétaire des Coyotes, conserve la propriété intellectuelle de l’équipe, gardant ainsi l’espoir de reconstruire une nouvelle franchise dans les cinq prochaines années.

Ainsi se termine un chapitre de l’histoire de la NHL, mais qui sait ce que l’avenir réserve aux Coyotes et à leurs fidèles partisans.

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