Amélie Richier : « La femme ne doit pas se sentir inférieure à l’homme. »
La jeune femme est bénévole depuis 2 ans maintenant. Elle donne de son temps pour le club des Pionniers de Chamonix, après avoir été bénévole pour les Caribous de Seine et Marne, où elle a fait son service civique. « J’ai aussi été bénévole aux championnats du monde de Hockey sur glace à Paris. Puis, revenant à mes premiers amours, je suis maintenant bénévole pour les Pionniers de Chamonix, mais aussi pour le club de roller hockey des Bloody Tigers de Thyez. Actuellement, je rédige des articles pour Hockey Hebdo, après les matchs des Pionniers, mission que je réalise aussi pour les Bloody Tigers, en plus de la présidence du club. Quand on veut s’impliquer dans le hockey sur glace, on se rend vite compte que le bénévolat est un bon moyen d’y parvenir, sans être joueur. Il y a tellement de postes différents dans un club, que le bénévolat permet de satisfaire sa passion. De plus ayant des diplômes dans le management sportif, le bénévolat pourrait devenir une passerelle pour être ensuite, pourquoi pas, embauchée. » Pour Amélie, dans le monde du bénévolat, il n’existe pas de poste réservé aux femmes ou aux hommes : « La femme ne doit pas se sentir inférieure à l’homme, uniquement parce qu’elle veut s’insérer dans le monde du hockey… Quand on voit que des femmes peuvent arbitrer des matchs masculins de haut niveau, il n’y a pas de raison qu’une femme ne puisse pas occuper un poste de bénévole quel qu’il soit ! » Pour conclure, la jeune femme nous donne son avis sur la place qu’occupe la femme dans le monde du hockey : « Le hockey reste malgré tout un sport en majorité masculin. Mais grâce à des événements comme Octobre Rose par exemple, la femme commence à prendre un peu plus de place dans le hockey. Et j’espère que dans quelques années, on pourra dire, qu’être une femme dans le monde du hockey, sera banal. Mais cela devra déjà passer par une égalité homme/femme, dans la vie de tous les jours. »
Anne-Sophie Sarday : « Nous pouvons tout faire. »
Anne-Sophie est bénévole depuis environ 5 ans à la Roche sur Yon. La jeune avocate est très présente dans le monde du bénévolat pour le club, puisqu’Anne-Sophie est membre du comité directeur, elle s’occupe également de l’administration des joueurs étrangers de l’équipe de D1 et les soirs de matchs, elle est à la table de marque. En résumé, elle occupe tous les rôles en fonction des besoins et évènements. Anne-Sophie a décidé de se lancer dans l’aventure en tant que bénévole par passion pour ce sport et pour son équipe : « En réalité, je ne me suis pas posée la question, pour moi aider le club était une évidence. » Le bénévolat, un monde où hommes et femmes peuvent aider de la même manière… Ou presque, selon l’avocate : « On m’a fait comprendre que le staff technique pour une femme était plus compliqué… Les femmes n’ont pas leur place dans les vestiaires de l’équipe senior. Sinon, pour le reste, nous pouvons tout faire, ce qui est d’ailleurs plutôt le cas. » Anne-Sophie s’exprime sur la place de la femme dans le monde du hockey : « Sur la glace, une place bien secondaire car le hockey féminin est peu connu et peu mis en valeur comme le sport féminin en général d’ailleurs. En revanche, je constate que les femmes sont très présentes dans les instances dirigeantes des clubs et parmi les bénévoles ! »
Camille Coupeau : « J’avais envie de m’investir dans le club. »
Camille est toute nouvelle dans le monde du bénévolat puisqu’elle est bénévole à Chambéry depuis 1 an. « J’avais envie de m’investir dans le club car je sais que c’est compliqué pour les associations sportives d’avoir assez de bénévoles et j’avais en arrivant sur Chambéry pas mal de temps libre », déclare la jeune femme. Camille s’occupe aussi bien des catégories U5 à U9, où elle s’occupe de l’encadrement des apprentis hockeyeurs, et gère aussi les statistiques de D3. Pour Camille, la place de la femme est partout dans le bénévolat, elle est aussi présente que les hommes : « Finalement, là où la femme est le moins présente selon moi, c’est sur la glace. »
Camille Jacob : « j’aimerai avoir l’opportunité de pouvoir refaire un même type de bénévolat. »
La jeune fille a été bénévole pendant 2 ans, au sein du club des Rapaces de Gap. Elle nous raconte son expérience en détails : « Je n’occupais pas un poste banal. En effet, ma mission consistait à filmer ou prendre des photos durant le match pour le Rapace Live, qui est ensuite devenu le Rapaces TV. Nous étions une équipe de 7 personnes au début avec le Rapace Live et ensuite nous n’étions plus que 5. J’ai principalement pris des photos durant la première saison et j’ai filmé par la suite. Ces films et photos alimentaient les réseaux sociaux du club. Cela permettait de médiatiser un peu le hockey sur glace qui n’est pas très connu de la population française. Mes collègues qui étaient plus spécialisés dans le montage faisaient des résumés vidéos des matchs en y intégrant des réactions d’après match. Ces résumés étaient ensuite diffusés sur le compte YouTube des Rapaces de Gap. Mes collègues ont aussi réalisé des vidéos artistiques compilant des images de la saison. J’aimais particulièrement ce travail qui mettait en avant toute l’intensité, l’engouement et la chaleur autour de ce sport. Cependant, je filmais aussi pour l’entraîneur qui visionnait les vidéos à ses joueurs. Par ailleurs, je restais pour faire des interviews et des réactions d’après match. Je faisais tous les matchs de la saison, y compris les play-offs. J’arrivais vers 18h30 lorsqu’il fallait vraiment préparer beaucoup de choses et les matchs débutaient à 20h30. Je restais quelquefois jusqu’à 23h pour les interviews d’après match. Étant donné que j’étais encore jeune, je n’avais pas la possibilité de rester plus car j’étais tributaire de mes parents. » En étant bénévole, Camille a pu allier ses deux passions : « Prise de passion par le hockey puis de photographie, je me dis que ce serait super d’allier les deux. J’ai fait la découverte du Rapace Live et je me suis dit que je pourrai essayer d’intégrer l’équipe afin de vivre mes passions, découvrir le sport de l’intérieur mais aussi faire de nouvelles connaissances et intégrer des compétences. Même si le Rapace Live ne recherchait personne, j’ai décidé de tenter ma chance pour l’intégrer. C’est alors que j’ai intégré l’équipe à l’orée de la saison 2014 – 2015… j’avais bien choisi l’année étant donné que nous avons été champions ! (Rires). Cette expérience m’a apporté beaucoup de choses et j’aimerai avoir l’opportunité de pouvoir refaire un même type de bénévolat. » Pour la jeune femme, une femme peut occuper la totalité des postes en tant que bénévole : « Je pense que tous les postes de bénévole peuvent être pratiqués par une femme. À Gap, c’est une femme qui s’occupe de la table de marque. Elle est principalement entourée d’hommes mais je trouve ça bien que des femmes participent à la vie du club, cela participe à la parité et permet de détourner les clichés. » Pour terminer, Camille nous donne son point de vue sur la place qu’occupe la femme dans le monde du hockey : « Je pense que la place de la femme dans le monde du hockey n’est pas assez présente. Certes le hockey féminin commence à se faire une place mais il manque des femmes dans les équipes par exemple. Je n’ai vu qu’une seule fois une femme qui faisait partie du staff et je trouve que c’est trop peu. Je peux même illustrer cela, nous n’étions que deux femmes dans le Rapace Live mais j’étais la seule à m’immiscer au bord de glace et j’ai donc pu constater la sur-présence masculine parmi les journalistes ou le staff. Je sentais parfois des regards surpris voire un peu méprisant. Il y aurait peut-être du machisme dans ce sport. »
Carole Langlois : « La place de la femme dans le monde du hockey est de plus en plus grande. »
Carole est bénévole depuis 2008, également à La Roche sur Yon : « Au départ j’étais présidente du club de supporters et maintenant je fais partie du groupe qui s’occupe de la communication du club. Parfois je fais d’autres petites choses à l’occasion si besoin. J’ai décidé de devenir bénévole pour tenter d’apporter à mon club et au hockey sur glace en général en le faisant connaître et en essayant de le rendre le plus médiatisé et professionnel possible. Ce sport étant malheureusement peu connu, les moyens à disposition des clubs ne sont pas énormes. C’est pourquoi le bénévolat y est nécessaire. », déclare la jeune femme. Carole nous donne à présent son ressenti sur la place qu’occupe la femme dans le monde du hockey : « La place de la femme dans le monde du hockey est de plus en plus grande et c’est très bien. Je pense qu’elle évolue comme le reste de la société évolue en général sur l’égalité hommes/femmes. Nous ne sommes pas le sport le plus en retard à ce sujet-là, au contraire, par exemple quand je vois la place de l’équipe de France féminine au sein de la FFHG (Fédération Française de Hockey sur Glace, NDLR) et les moyens mis à leur disposition c’est rassurant même si ce n’est toujours pas à égalité par rapport aux hommes. Il faut aussi laisser du temps pour que tout se mette en place. De plus la médiatisation de notre sport étant faible elle l’est encore plus pour les femmes ce qui entraîne une différence de moyens financiers et médiatiques. En résumé les femmes ont une place dans le hockey en France mais elle est encore loin d’être égalitaire avec celle des hommes, comme par exemple le temps de glace, le salaire, ou encore le nombre de joueuses/entraîneurs féminines dans les championnats de haut niveau, ou bien dans les instances, dans les postes hauts placés dans les clubs, ainsi de suite… . »
Cloé André : « La féminisation du hockey progresse. »
La jeune fille est bénévole depuis la saison 2017-2018, à Brest : « J’occupe plusieurs postes , je viens pour aider, pour mettre en place l’espace VIP/ Partenaire avant le match donc mettre les tables, préparer les plateaux, … Ensuite à l’ouverture des portes je m’occupe de la gestion à l’entrée donc soit distribuer les Albatros Mag, soit déchirer les billets, tamponner les spectateurs, indiquer les directions et renseigner les personnes au besoin. Durant les tiers temps je fais soit le service à l’espace VIP/ Partenaire soit je suis au stand où je vends mes dessins au profit du club. Enfin, après le match je fais le service à l’espace VIP/Partenaire jusqu’à la fermeture et je remets tout en place pour que tout ce dont nous avons besoin soit à sa place pour le match suivant. En tout, je passe environ 8 à 9h par jour de match, tout dépend de l’heure à laquelle nous terminons de ranger l’espace, de s’il y a un match de lendemain, s’ils ont gagné ou perdu mais généralement les journées de matches commencent vers 15h30 et terminent vers 23h15. » Cloé a voulu être bénévole par amour pour le club : « Je voulais aider, le fondement du club est le bénévolat donc je ressentais le besoin de donner ma part. Cela m’a permis de faire de fabuleuses rencontres mais surtout de voir le fonctionnement interne du club avec ses réussites, ses défauts et ses galères, tout cela donne toujours plus envie de s’investir. » Pour Cloé, le monde du bénévolat est encore très masculin : « En tant que femme, on a beaucoup plus « notre place » auprès des partenaires, des supporters, ou dans l’administratif. Ce n’est pas que nous ne sommes pas les bienvenues à l’approche des vestiaires mais c’est un espace typiquement masculin et … les gars sont assez macho ou plutôt lourds en termes de blagues. Ils ont l’habitude de n’être qu’entre gars donc quand une fille s’approche, ils en rigolent ou alors ne sont pas à l’aise. Être kiné ne poserait pas de problème mais être responsable matériel ou à un poste qui impose des allers et retours dans le vestiaire pourrait être plus délicat. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres clubs mais je n’ai encore jamais vu de femmes dans le staff proche ou direct des joueurs. » La jeune fille exprime ses pensées sur la problématique principale du sujet : la place de la femme dans le monde du hockey : « Je suis soulagée de voir qu’il y a de plus en plus de femmes dans le monde du hockey, en tant que joueuse au roller-hockey, je sais que c’est encore très masculin et que nous les femmes sommes encore mises à l’écart ou alors pas prises au sérieux, mais il faut qu’on se batte pour promouvoir ce sport qui est trop perçu comme sport de bagarre, brutal ou encore dangereux. Malheureusement ce sont des stéréotypes qui persistent notamment en France puisque le hockey n’est pas médiatisé car peu populaire, nous entendons très peu parler des équipes masculines mais c’est encore pire pour les féminines alors qu’elles pourraient faire renverser la balance des stéréotypes. Cloé termine : « La féminisation du hockey progresse, lentement mais sûrement, en espérant qu’un jour les médias exposeront aux yeux du monde la véritable facette de ce sport qui peut être tout aussi féminin que masculin. »
Claire Gras : « Certaines personnes « vieux-jeu » ne voient peut-être pas la femme au poste de joueuse. »
Tout comme Cloé, Claire réalise avec 5 amis des interviews et vidéos sur tout ce qui concerne le hockey à Rouen, et ce depuis 2 ans maintenant. « J’ai décidé de faire du bénévolat pour développer la communication entre les joueurs et les supporters. » déclare la jeune femme. Pour la rouennaise, il y aurait un poste de bénévole « non adapté » au femmes : celui d’agent sécurité : « Si elle n’est pas assurée par une société privée, cela peut être compliqué. Sinon, hommes et femmes peuvent faire des duos. » Pour Claire, quelque soit la discipline, la femme y trouvera son compte : « La femme, comme dans tout autre sport, a toute sa place dans ce milieu, même si certaines personnes « vieux-jeu » ne voient peut-être pas la femme au poste de joueuse, ce qui est bien dommage. »
Cynthia Mabillon : « Une femme peut tout à fait prendre n’importe quelle place au sein d’un club. »
Cynthia a commencé le bénévolat au club de Charleville-Mézières : « J’ai aidé à l’organisation du tournoi Loisirs qui a lieu chaque année. Par la suite, j’ai assisté l’entraîneur pour le hockey mineur. La demande d’encadrement étant importante, je me suis vite occupée de l’école de glace pour les premiers pas des enfants.
Avec les études, j’ai dû malheureusement lâcher le bénévolat. Suite à mes études et pour des raisons professionnelles j’ai déménagé et j’ai rejoint le club d’Amnéville. Avec une équipe en compétition, j’y ai vu une grande opportunité pour moi professionnellement parlant. Dès mon arrivée, j’ai donc proposé mon aide pour gérer le site internet et les réseaux sociaux. Je suis aujourd’hui la Community Manager du club. Les jours de matchs, c’est moi qui gére les réseaux sociaux pour communiquer en temps réel les infos du match en cours.» déclare la jeune femme. Une aide envers le club, ce qui a poussé Cynthia à faire du bénévolat : « Au départ, j’ai décidé de faire du bénévolat pour aider le club de Charleville. En intégrant ensuite mon BTS Communication, qui me plaisait beaucoup, j’ai de suite voulu allier mon métier à ma passion. En arrivant à Amnéville, j’ai eu cette opportunité, même si cela est bénévolement. ». Elle nous fait part de son ressenti sur la place de la femme dans le monde du bénévolat mais également de la place de la femme dans le milieu du hockey : « Une femme peut tout à fait prendre n’importe quelle place au sein d’un club. Les clubs tournent grâce aux passionnés et à la motivation de chacun à faire bouger les choses. Homme ou femme, chacun y participe à sa façon. Il n’y a pas de petits ou grands bénévoles. La place de la femme est assez compliquée dans ce sport très masculin et viril, aux yeux du public extérieur. Nous sommes considérées comme des brutes ou des bonhommes. En revanche, je n’ai jamais rencontré de problèmes au sein des clubs, j’ai toujours été très bien acceptée et intégrée.
Sur la glace je ne veux pas être traitée comme une femme et donc fragile, car je fais un sport physique, je l’ai choisi et je prends les risques qui vont avec. Je reste une femme qui souhaite avoir plus d’importance et de reconnaissance dans le milieu du hockey tant sportivement que professionnellement. »
Laëtitia Boulic : « La femme dans le monde du hockey est très importante. »
Cela fait maintenant 8 ans que Laëtitia est bénévole à Cergy-Pontoise. Elle a décidé de faire du bénévolat notamment pour suivre son fils, puisqu’elle était encadrante des équipes jeunes pendant les entraînements et les matchs. « La femme dans le monde du hockey est très importante à certains postes comme la gestion de l’équipe, ou encore des tournois. », déclare Laëtitia.
Lucile Catillon : « Je remarque beaucoup de femmes dans les gradins. »
Lucile est toute nouvelle dans le monde du bénévolat. Elle nous raconte toute cette vie nouvelle, pour elle : « Je suis bénévole depuis la saison 2017/2018, donc depuis début septembre 2017, au sein du club des Phénix de Reims évoluant en D3. J’occupe plusieurs postes au sein de la communication. D’abord je m’occupe avec un ami de filmer les matchs, puis nous en faisons des vidéos résumés de 15/20 minutes que nous postons sur notre page Facebook puisqu’au départ c’était pour le loisir, un passe-temps puis c’est devenu une demande du club, des joueurs, afin de s’observer, du coach, pour améliorer le jeu et des supporters qui ne pouvaient pas assister au match. Ensuite nous réalisons, sous notre propre initiative des interviews décalées, drôles et amusantes avec les joueurs. Cela afin de renforcer les liens entre joueurs mais aussi de dynamiser le club et c’est une façon sympa de faire parler du club. Toutes nos vidéos sont publiées sur notre chaîne YouTube « Everything is Hockey » et publié sur la page du club par une personne qui gère les réseaux sociaux. Enfin, mon ami et moi reprenons en main la gestion du site internet du club depuis ce mois de juin pour préparer la prochaine saison et donc durant les saisons. Nous arrivons bien avant le match afin d’installer certains choses dans la patinoire avec tous les autres bénévoles : installations des caméras, installation de la boutique et de la buvette, préparation de la zone VIP…, puis nous restons jusqu’à ce
que les joueurs soient partis car ils restent un peu discuter avec nous et le rangement de tout pendant leur douche. Donc je dirai, en moyenne 2h de match, 1h30 d’installation et préparation et 1 à 1h30 à la fin du match. Ce qui fait une moyenne de 5h à la patinoire les jours de match. » La jeune femme a décidé de se lancer dans l’aventure par passion artistique : « Pour notre plaisir personnel, nous réalisions des vidéos. Puis les joueurs, le club, les supporters nous ont demandé si on allait en refaire. Nous avons accepté et nous sommes devenus bénévoles par ce biais. Au départ on ne pensait pas spécialement être bénévole pour le club. Lucile ne pense pas qu’il y ait des postes bénévoles attitrés aux hommes : « Quand je réfléchis, au sein du club que je supporte, on retrouve des femmes à beaucoup de postes : table de marque, boutique, buvette, communication, sécurité, billetterie, VIP. Je pense que les postes bénévoles sont occupés en fonction des envies et capacités de chacun sans distinction de sexe. Pour conclure, Lucile nous fait part de son point de vue sur la place qu’occupe la femme dans le monde du hockey : « Comme dans tout sport, on parle toujours et cela est bien regrettable, bien moins du sport féminin que du sport masculin alors que dans nombreux sports les femmes sont parfois meilleures que les hommes, vont plus loin dans les compétitions. Cependant je remarque beaucoup de femmes dans les gradins. Je pense qu’en tant que sportive la femme est souvent « transparente » même si je trouve que les réseaux officiels du hockey comme par exemple la FFHG (Fédération Française de Hockey sur Glace, NDLR) parle plus facilement de la réussite des Bleues et également des Bleuets même si là n’est pas la question. Je pense qu’on attend plus une femme dans ce qui est gestion, image, c’est à dire en tant que supporter ou bénévole. »
Stéphanie Bouguerra : « Une femme n’a pas sa place dans un vestiaire masculin. »
La jeune femme est bénévole depuis 2008 à Nantes. « J’ai fait de nombreuses années au placement des partenaires et en même temps service au pot vip. J’ai également été coach pendant 6 ans. Actuellement je ne suis plus qu’au service pot vip. », déclare t-elle. J’ai décidé de faire du bénévolat car il est nécessaire d’avoir toujours des personnes qui s’investissent pour faire évoluer le club et faire que tout fonctionne bien. « Pour moi le poste de chef matériel d’une équipe senior masculine n’est pas pour une femme, pas qu’elle ne soit pas capable de l’effectuer, mais c’est un poste beaucoup trop en relation avec les joueurs. Je pense que cela peut être gênant, un chef matos doit être souvent dans le vestiaire et une femme n’a pas sa place dans un vestiaire masculin. Il y a aussi le poste de coach, qui lui est suivant la catégorie. Une femme sera moins prise au sérieux qu’un homme qui joue dans une équipe senior ou a fini sa carrière. », continue la jeune femme. Stéphanie donne à présent son point de vue sur la place qu’occupe la femme dans le monde du hockey : « Je pense que la femme a sa place dans le monde du hockey. Elle peut apporter son aide au même titre que les hommes dans la plupart des postes. »
Laisser un commentaire